Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/174

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— Je m’en rapporte à votre sage décision, » répondit Chen-k’i, en s’inclinant d’une manière respectueuse.

Le seigneur Teng demanda le livre qui contenait l’état de la succession, l’examina avec la plus grande attention, et s’écria à plusieurs reprises : « Quel riche héritage ! quel riche héritage ! »

Ensuite, ayant jeté les yeux sur le testament que contenait le dernier feuillet : « Le seigneur votre père, dit-il en souriant à Ni-chen-k’i, m’a précisément expliqué, il n’y a qu’un instant, tout ce que je vois écrit ici.

— Cela n’est pas possible, se dit celui-ci, en faisant un signe négatif ; ce vieillard m’a bien l’air de rêver en plein jour. »

Le magistrat, l’ayant fait approcher, lui montra que, d’après le texte même du tes-