Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/210

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sement de Lieou et l’arrivée prochaine du médecin, l’avaient rempli de confiance et d’espoir.

Le docteur, qui demeurait dans le voisinage, arriva bientôt. Il était monté sur un mulet, et derrière lui marchait un domestique, portant sur ses épaules un coffre qui contenait une petite pharmacie.

Arrivé devant la maison, le médecin mit pied à terre, et Lieou l’invita à entrer dans la salle de réception, où il lui offrit le thé ; puis, il le mena dans la chambre du malade.

En ce moment, le vieux militaire avait perdu connaissance ; il lui était impossible de voir ou de distinguer quoi que ce fût.

Le docteur lui tâta le pouls. « Il y a ici, dit-il, complication de maladie ; je reconnais la double influence du froid et du vent.