étranger dans ce pays, que deviendra-t-il si vous lui refusez votre assistance ? Je vous en conjure, employez toutes les ressources de votre art. Si vous lui sauvez la vie, nous ne serons point ingrats.
— Mon jeune monsieur, répond le médecin en le relevant, il ne dépend point de moi de rendre la santé à votre père. Le mal a fait des progrès effrayants ; dans les cas désespérés, la médecine est impuissante.
— Monsieur, reprend Lieou, le proverbe dit : Ce n’est point la médecine qui tue le malade. Je vous en prie, ne vous attachez pas strictement aux anciennes méthodes. Ayez plus de confiance en vous-même et suivez vos propres idées. Peut-être que le destin n’a point encore marqué le terme de sa vie ; qui peut assurer qu’il n’en reviendra