Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/218

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En disant ces mots, Chin-eul salue le vieillard et se prosterne jusqu’à terre.

« Mon enfant, répondit Lieou en le relevant, tranquillisez-vous ; je prends sur moi le soin de procurer à votre père des funérailles convenables. Faire le bien est mon vœu continuel ; je m’estimerai heureux si je puis adoucir vos peines. »

Lieou, ayant acheté un cercueil et des linceuls funèbres, fit venir deux fossoyeurs, prit avec eux le corps inanimé, le couvrit de ses derniers vêtements et le déposa dans la bière. Puis il prépara un repas, offrit un sacrifice, et brûla des images de papier doré.

Nous n’essayerons pas de peindre ici la douleur et les larmes du jeune enfant.

Lieou fit transporter le corps derrière la