Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/58

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le soutinrent et l’empêchèrent de tomber.

Tong-tcho répara le désordre de ses vêtements et s’élança sur un cheval : mais, à peine avait-il parcouru dix lis, que son cheval poussa des hennissements furieux et rompit sa bride.

Tong-tcho interrogea Li-sou : « Une roue du char s’est brisée, le cheval a rompu sa bride ; qu’est-ce que cela veut dire ?

— Votre Excellence doit hériter de l’empire des Han ; un nouveau maître doit remplacer l’ancien.

— Ce que dit mon ami de cœur, reprit Tong-tcho, est parfaitement juste. »

Le lendemain s’éleva tout à coup un vent impétueux, et le ciel se couvrit de nuages.