Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 3.djvu/95

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Quatre printemps se passèrent encore, et l’enfant atteignit sa cinquième année. Le vieillard, voyant qu’il était doué d’une rare intelligence, et que, d’un autre côté, il aimait à jouer et à folâtrer, songea à l’envoyer à l’école, afin qu’il acquît un jour, par des études solides, du talent et de la réputation. Comme le frère aîné portait le nom de Chen-k’i, il voulut l’appeler Chen-chu, expression qui signifie également digne successeur de son père.

Il choisit un jour heureux, prépara une collation, et ordonna à Chen-chu d’aller de sa part inviter le maître qui devait lui donner des leçons.

Or, ce maître était le même à qui le gouverneur avait confié l’éducation de son petit-fils. Désormais le jeune oncle et le neveu