sa vie, ses miracles, sa mort, sa résurrection et son ascension, tout a été annoncé par les prophètes et réalisé effectivement. Les païens auraient tort d’ailleurs de rejeter ces mystères. Les fables mythologiques ne sont qu’une contrefaçon des vérités du christianisme (I, liv). Quelle inconséquence de rejeter, dans une autre religion, des mystères qu’ils admettent dans le polythéisme.
Sur la théologie de saint Justin en général : Schwane, Histoire des dogmes, trad. fr., Paris (1866), I, pp. 90, 269, 413, 647. — Harnack, Dogmengeschichte, 3e éd., Tubingue, I, pp. 464 suiv. et 482 suiv. — Fr. Loofs, Dogmengeschichte, 3e éd., Halle, 1893, pp. 75 suiv. — R. Seeberg, Lehrbuch der Dogmengeschichte, Erlangen, 1895, 69 suiv. — J. Sprinzl, Die Theologie des hl. Justinus, dans Theologisch-praktische Quartalschrift, Linz, XXXVII (1884), 16-21, 283-292, 533-540, 778-787 ; XXXVIII (1885), 17-25, 266-272. — J. Turmel, Histoire de la théologie positive, t. I, Paris, 1904, pp. 3, 6, 7, 19, 72, 109, 115, 123, 136, 182, 186.
15. Saint Justin termine sa première apologie par une exposition des rites du baptême et de l’Eucharistie. Le baptême est une régénération et une illumination par laquelle l’homme est consacré à Dieu. Celui qui veut être baptisé doit d’abord croire à la vérité de la doctrine chrétienne et promettre de vivre selon la loi du Christ. À cette