tout cela sommeillait dans ses réserves ; il savait bien pourtant qu’elles s’ouvriraient un jour et il y travaillait. Tout en plaisantant le japonisme de pacotille de naguère, il laissait volontiers entendre que nous étions, avec nos chères estampes, à peu près aussi loin du vrai Japon que nos premiers devanciers, et il commençait à trouver des oreilles pour l’écouter.
Des hommes comme Gonse et Gillot, bien que partageant nos enthousiasmes, n’avaient jamais cessé de regarder au-delà de l’estampe. Gonse, instruit par son propre livre, écrit antérieurement au règne de l’estampe et où elle ne tient nulle place, poursuivait silencieusement ses collections, s’enfermant dans les petites chambres de Hayashi avec des inrôs et des gardes de sabre, furetant parmi les peintures de Bing, et ajoutant sans cesse quelques pièces à des séries déjà bien riches.