Page:Kahn - Le Livre d’images, 1897.djvu/121

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IMAGESDURHIN Il3 et ses clairières de fraîcheur... Mais après boire ? Le petit moine gris ainsi s’allège de quelques ballets d’idées et saillies vives. C’est un fleuve blanc où son baudet s’abreuve ! Au balcon d’Hélène parmi les majoliques où des dieux s’alanguissent et des faunes bondissent on voit s’illuminer les pans du voile lacté.

Mais tu fus un barbet ? — puis un souffleur au grand théâtre et pis, un liseur de tarots ^:i coutelais, après avoir prédit la mort pour aider la chance et la justice du sort qui ne peut avoir tort. Aux tavernes, les dés et l’aube fraîche qui sied à la pâleur intéressante des victimes me furent propices oh quoi, de lourdes panses de galiotes d’épices un peu trouées, des rondeurs d’Hanséates et de faux Hollandais.

Et je suis néanmoins le compagnon d’un Dieu incontestable ; tu le vis dans les lumières d’un bel arcane propret. Les roses de Cythère grimpent au marbre blanc de la maison d’Hélène et c’est un lierre rose autour do ses cheveux, et les papillons des Psychés