Aller au contenu

Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/100

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

saint Pierre ; et les propos parlés moins haut, où il avait cru surprendre son nom ! c’étaient sans doute similaires babils, mais touchant aux personnages, aux optimates. La popularité officielle n’était pas sans revers ; et le dédain d’aristocrate inclus en lui pour la houle acclamative de bourgmestres, échevins, changeurs, qui l’empêchait d’entendre avec âcre déplaisir ces propos, lui montrait des vérités possibles dans ce qu’il entendait, et aussi dans ce qu’il ne pouvait percevoir ; il eut envie de leur parler, de tâcher, par quelque moyen, de connaître leurs opinions sur le duc de Sparkling, c’était peut-être la solution de cette nuit ridicule ; car il n’avait plus envie d’aller nulle part, ni chez lui, ni ailleurs, de courir après d’affligeantes certitudes, pis, de se laisser engluer par tous ces phantasmes, issus en son cerveau par le noir de la nuit, et l’énervement du railway ; mais quel moyen ! quelle entrée en