Aller au contenu

Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/134

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

élues qui figurent, au cachet, l’Ève éternelle. Tout cela Sparkling se le disait aussi fréquemment que possible, et tenait minutieux contrôle des distances qui étendent leurs mirages irréfoulables entre la vision d’ensemble et les complètes excursions de détail. Il n’est pas avéré que Sparkling n’établit pas un soir un sonnet, dans le mode de la Vie nouvelle, c’est-à-dire apparemment brûlant pour une dame, qui n’est autre, au dépouillé, qu’une vibrante idée eucharistique.

Le roi Christian demeurait morose ; au lieu d’excéder ses entours de petites farces tatillonnes, il les évitait. L’ouverture des Chambres, les prônes séculiers, non sans quelques bizarreries rhétoriques sur la solidité croissante du Hummertanz, les manifestations affamées, rien ne le déridait. Il ne rompait son taciturne silence que pour grommeler que certains délégués de son pouvoir, seraient plus utilement