Platanes une foule, ballante, agitée, précédait triomphalement, le corps de musique d’un détachement d’infanterie ; enfin ce fut le Palais, des dépendances piquées à distance égales de grenadiers. En face les bâtiments des musées royaux, copies de palazzi italiens et d’édicules grecs, grelottant sous le ciel d’étain. Siegfried Gottlob, l’encore jeune empereur, attendait ses hôtes dans la salle de marbre, un métis d’atrium et de tepidarium. Douze blanches statues de vieux margraves épuisaient tous les renseignements que possède le monde moderne sur la musculature et l’armure des Lacédémonicns antiques et des Romains conculcateurs du monde. Les faces seules suivaient authentiquement les souvenirs glorieux de la race des Eisenfahrt encore qu’elles fussent agréablement laurées. Les calvities à la César et les perruques à la Louis XIV alternaient ; ce n’était décidément que l’angle facial qui demeurait exact
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