Aller au contenu

Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/225

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rosser une force armée trop faible pour clore d’autorité leur maison de réunion, ni la prédiction d’une affolée de cloître se jetant, mi-nue, sous la nuit sombre, à travers le bavardage des carillons, hurlant, comme une Hécube inconsolée et haletante, que tant de pauvres chevreaux immolés appelaient des vengeances terribles, et que la faux du destin essuyait son fil sur les prêtres de Hummertanz, ni l’acquittement du pamphlétaire dont les dernières feuilles avaient de quel livre de détail, promené toutes révélations sur les tares de la dynastie, mais cette nouvelle : que le voyage incognito, la villégiature, la tournée de repos, se terminait en voyage officiel, avec parades et revues, et que le roi Christian avait monté les rampes du château de Saint-Hubert, aussi, comme celui-ci, construit en landes isolées, au milieu de sapinières sombres, château de mémoire lugubre où s’étaient passées les plus pié-