Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/35

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l’information presque diplomatique qui ennoblit encore votre profession si belle déjà, et nous avez toujours communiqué tout ce que vous saviez sur la marche des nouvelles politiques qui circulent dans les Bourses, et vous avez travaillé avec nous à connaître de leur véracité et de leur opportunité. La réciproque vous fut souvent rendue. C’est, vous ne l’ignorez pas, de cet empressement à s’entr’aider qu’est faite la solide et sonnante gloire de l’État.

« Il me reste, Messieurs, à préciser le sens ce cette fête.

« À côté des Parlements, à côté des Institutions, immédiatement au-dessous du pouvoir royal que délèguent Dieu et la Volonté des Intérêts, vous êtes une puissance. Grâce à vous, à votre habileté, l’or de la patrie abandonnant les prodigues et les imprudents, se concentre. Vous le gardez jalousement. Aidant à la circulation de la fortune, lui ménageant entre vos dignes