Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/85

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quelques étrangers y fréquentant pour lire des gazettes en leur langue ; le lourd cahot d’une voiture est à ces endroits, exceptionnel, et les lumières des établissements de joies comme calfeutrées et timides devant le règne du terne et du désert. Les attardés de ces endroits semblent sentir qu’une critique pèse sur eux ; le blâme descend des porches et des campaniles, s’évase des banques d’une activité modèle, tombe des statues équestres et allégoriques, des sphinx tout modernes du Palais Académique, bruine des logements de rentiers et des habitacles ouvriers ; il se perd du temps et de l’argent. Seuls excusables, sont les cercles fermés de la gentry et de la richesse ; on peut pardonner aux créateurs de grands halls qui, utilisés le jour en salles de vente et d’adjudication et de négoce autour des boissons, abritent la nuit, sur le simple parquet, volets clos, les misérables qui veulent dormir en s’acquittant