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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/115

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Qui se lancera, le cheval sans bride
Au mirage fugace de mes brefs désirs ?
Qui viendra s’oublier, fauteur des pardons
Qui résurgera l’oubli des faux pardons ?

Et je souffre vivante et je geins éternelle —
S’éveiller ! Oh ! l’instant perdu de cet éclair !
Mais marcher dans le sapide et monotone clair
Qu’allument aux humains mes inscientes prunelles.