Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/240

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tout, que G usage de l'inteliecttpu faculté supérieure de rame est de deux sortes : par le premier sont don­nées les notions mêmes ou des choses ou des rapports, c'est G usage réel. Par le second, les notions, quelle qu'en soit l'origine, sont seulement subordonnées entre elles, c-est-à-dire que les inférieures sont sou­mises aux supérieures (aux caractères commuas) et comparées les unes aux autres d'après le principe de contradiction; c'est Tusage logique. L'usage logique de l'intellect ou entendement est commun à toutes les sciences ; il n'en est pas de même de l'usage réel. Une connaissance étant donnée, d'une manière ou d'une autre, est considérée ou comme contenue sous un ca­ractère commun à plusieurs, ou comme opposée à ce caractère, et cela soit immédiatement, comme il arrive dans les jugements où il s'agit de connaissance dis­tincte, soit médiatement comme dans les raisonne­ments où il s'agit de connaissance adéquate. Dans les connaissances sensitives donc, des connaissances de celte espèce sont subordonnées par l'usage logique de rentendement à d'autres de même nature , qui sont par là même des notions communes, et les phénomènes aux lois plus générales des phénomènes. Il importe extrêmement de remarquer à ce sujet que des connaissances doivent toujours être regardées comme sensitives, quelque étendu que soit l'usage logique qu'en fait l'entendement ; car on les appelle