Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/384

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de· ca· seflttblâblee la dernière eupposition, et conclura bien plutôt de la fécondité d'une pareille union à l'unité de la souche, comme on le fait pour la fécon­dité de l'union entre le chien et le renard, etc. La transmission constante des propriétés des deux pa­rents est donc la seule véritable et suffisante pierre de touche de la différence des races auxquelles ces pa­rents appartiennent, et une preuve de l'unité de la souche dont ils sont descendus, c'est-à-dire de la dif­férence des germes originels déposés dans la souche, se développant dans la suite des générations, et sans lesquels ces diversités héréditaires n'auraient pu de­venir nécessairement héréditaires.

La forme finale dans une organisation est cepen­dant le principe universel d'où nous concluons à un appareil originellement déposé dans une créature en vue de ce résultat, et, si celte fin ne devait être at­teinte que plus tard, à des germes créés. Or, l'exis­tence de cette forme finale, dans la propriété d'une race, ne peut être prouvée plus clairement nulle part que dans la race nègre; mais l'exemple qui se tire de celte seule race nous autorise du moins à con­jecturer la même chose des autres. On sait, en effet, maintenant que le sang humain, par le seul fait qu'il est phlogistiqué, devient noir (comme on peut le voir à la partie inférieure d'un caillot). Or, la forte odeur des nègres, qu'aucun soin de propreté ne peut faire