Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/444

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philologie, etc., et même la philosophie, en tant qu'elle est obligée de descendre au développement mé­thodique et à la composition systématique des no* tions} mais nul autre que le philosophe da \'intuitiont qui ne procède point par le travail herculéen de la connaissance de soi-même, mais qui s'élevant au-dessus de ce moyeu démontre de haut en bas, par une apothéose facile, ne peut s'illustrer, attendu qu'il parle de sa propre autorité, et qu'il n'en doit compte à personne.

Au fait maintenant :

Platon, non moins mathématicien que philosophe, admirait les propriétés de certaines figures géométri­ques, par exemple du cercle; il y trouvait une espèce àsfinalitéi c'est-à-dire une utifité pour la diversité de la solution d'un seul et même problème (par exem-tant d'un seul principe, comme si les conditions de la construction de certaines notions de quantité s'y trou­vaient placées à dessein, quoiqu'elles puissent être aperçues et démontrées nécessairement à priori. Mais la finalité n'est concevable que par le rapport de l'objet à un entendement comme cause. Y. Critique du ju-gement, édit. 1790, p. 271.

Or l'entendement, comme faculté de connaître par notions, ne poavant nous servir à étendre no­tre connaissance à priori an delà de notre idée (comme