184 DOCTRINE DU DROIT·
tration passée, lorsque, rentrant dans la condition de simple citoyen, il préfère son repos et celui de l'État à la chance qu'il pourrait avoir, en quittant son pays $t en restant prétendant, de réussir plus tard à se faire rétablir, soit par une contre-révolution secrètement conduite, soit avec l'assistance des autres puissances. Que s'il préfère ce dernier parti, son droit au pouvoir demeure entier, puisque la révolte qui l'a dépossédé était injuste. Quant à la question de savoir si les autres puissances ont le droit de s'allier en faveur de ce monarque infortuné, afin de ne pas laisser impuni le crime commis par le peuple, et d'empêcher qu'il ne devienne un scandale pour les autres, et par conséquent s'ils sont fondés et appelés à ramener par la violence à son ancienne constitution tout État qui s'en est éloigné par le fait d'une révolution, cette question appartient au droit des gens. SB. Le souverain peut-il être considéré comme le propriétaire suprême * (du sol), ou seulement comme celui qui exerce au nom des lois le commandement suprême9 à l'égard du peuple ? Comme le sol estU condition suprême, qui seule permet de regarder comme siennes les choses extérieures, dont la possession et l'usage possible constitue le premier droit acquis, tout droit de ce genre devra émanerdu souverain, comme maître du pays8, ou mieux comme propriétaire suprême (dominus tenitorii). Le peuple, c'est-à-dire
- Ober*ing*Uhim*r. - ' AU ObtrbeftkUMbtr. — » Unfrdmr.