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au droit de l'État, dont ne peut b1 affranchir quiconque veut vivre; elle n'a pas l'inconvénient (que l'on peut craindre des fondations pieuses) de faire, eh croissant avec le nombre des pauvres, de la pauvreté une profession pour les paresseux, et d'imposer ainsi au peuple une charge injuste* Quant à ce qui concerne les enfants que lettre parents exposent, ou tuent même, faute de pouvoir les nourrir du pour cacher leur honte, l'État a le droit d'imposer au peuple le devoir de ne pas laisser périr sciemment ce malheureux accroissement de population. Mais! comment atteindre justement ce but? est-ce au moyen d'un impôt frappé sur les célibataires des deux sexes ( je ne parle que de ceux qui sont riches^ comme étant en grande partie les auteurs de ces enfanta, afin d'entretenir des hospices à cet effet, ou par quelque autre moyen (qu'il serait peut-être difficile d'indiquer)? C'est une question que l'on n'a pu résoudre jusqu'ici sans violer soit le droit, soit la moralité. Gomme Y Église \ qu'il faut soigneusement distinguer de la religion , en tant que sentiment intérieur, laquelle est tout à fait en dehors de la sphère d'action de la puissance civile, comme l'Église, dis-jc (en tant qu'elle organise le culte public à l'usage du peuple, auquel il doit d'ailleurs son origine, que ce soit affaire d'opinion ou de persuasion), répond à un véritable besoin public, celui de se considérer aussi comme ië sujet d'une puissance suprême et invisible, à laquelle il faut rendre hommage, mais qu'il peut s'élever sou- > ? ? miii h ? ? ¦ 1 Kirchentcesen.