sif qu’il porte quarante ans plus tard sur Swedenborg et ses compagnons dans l’Anthropologie, § 35 et 37.
Le fragment qui a pour objet les Maladies de l’esprit parut pour la première fois dans le Journal politique et littéraire de Kœnigsberg dont Kant était l’un des collaborateurs, en 1764, nos 4 à 8. Il fut ensuite recueilli dans les Mélanges publiés en 1807.
Les Rêves d’un visionnaire expliqués par les rêves de la métaphysique furent d’abord publiés à Riga, en 1766, sans nom d’auteur. Cet ouvrage et l’Histoire naturelle et générale du Ciel en 1758, sont les seuls qu’il n’ait pas signés. Il se retrouve dans les Mélanges donnés par Voigt, Kœnigsb., 1797 (t. II, p. 379-478), et dans ceux de Tieftrunk (t. II, p. 247-346). Le lecteur attentif remarquera sans peine, quoique le thème soit singulièrement déguisé, l’importance de ce fragment, comme révélation de la grande entreprise de Kant, de fonder la métaphysique et de frayer une nouvelle voie à la philosophie spéculative en général.
Le morceau sur la Superstition et ses Remèdes se compose d’observations communiquées par l’auteur à Borowski, lorsque celui-ci écrivait son ouvrage sur le fameux aventurier Cagliostro. Elles furent insérées, avec l’agrément de Kant, dans cet ouvrage, publié à Kœnigsberg en 1790, d’où Borowski les fit passer dans la Biographie de Kant (p. 226-234). Elles ont été reproduites aussi dans les Mélanges de Tieftrunk.