Page:Kant - Critique de la raison pure, 1905.djvu/702

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nach diesem ne voyant aucun mot auquel ceux-ci pussent se rapporter. Nous estimons que Wille, ayant remarqué la même difficulté, la fait heureusement disparaître en proposant de remplacer nach diesem par nach diesen qui renverrait aux lois universelles dont il est question plus haut. Il faudrait donc traduire : « …qui est de prouver, d’après ces lois, par la nature, etc. » (Kantst. 4. B., p. 451, 24).

(53). p . 570. — Notre texte est la traduction de celui de Benno Erdmann : alle Behandlung, die durch die Grösse erzeugt und verändert wird. Wille (Kantst. 4 . B., p. 313, 15) veut qu’on écrive : durch die die Grösse etc. : « toute opération qui engendre ou modifie la quantité. » Vorländer a introduit le même changement dans le texte, suivant les indications de B. Klein, professeur de mathématiques à Marburg. Il est évidemment question ici « des nombres » ou des « opérations sur les nombres. » (54). p . 570. — Wille suppose qu’au lieu de : nach einer ostensiven oder geometrischen (der Gegenstände selbst), Kant doit avoir écrit : nach einer ostensiven (der geometrischen Gegenstände selbst), c’est-à dire : « au moyen d’une construction ostensive (des objets géométriques mêmes) » (Kantst. 4. B ., p. 313, 16). (55). p . 588. — Au lieu de Religionsabsicht, Wille suppose qu’il faut lire Religionsansicht = au point de vue de la religion (Kantst. 4. B., p. 314, 1.9). (56). p . 589. — Le texte de Kant donne ici verlassen que nous avons traduit par « s’arracher ». Wille (loc. cit.) propose de remplacer ce mot par zulassen = permettre ou admettre ; la traduction serait : «  Hume... ne put pas admettre une spéculation abstraite, etc. » (57). p . 593. —W il le veut qu’on transporte l’adjectif angebliche devant Kenntniss, auquel cas il faudrait traduire : «  Où cet esprit fort puisera-t -il cette prétendue connaissance, etc. » Il fait, à juste titre remarquer qu’une connaissance de cette espèce n’est pas possible, qu’elle n’est donc que prétendue. On pourrait voir pourtant dans cette manière de parler : der angebliche Freigeist une expression ironique de Kant (Kantst. 4. B., p. 451, 28).

(58). p. 597. — Il est impossible, remarque Wille, que Kant donne ici son approbation aux réflexions de Hume qu’il réfute plus haut et contre lesquelles on peut dire que toute sa Critique est dirigée. Aussi propose-t -il de lire au lieu de ganz richtig soit ganz unrichtig, soit gar nicht richtig = bien à tort. (Kantst. 4. B ., p, 314, 20.) (59). p . 630. — Au lieu de : die für die Vernunft (texte de B. E.), ou de : die vor der Vernunft (texte de la 1re édit. et de Vorländer), Wille propose : für die die Vernunft, c’est-à -dire : « pour qui la raison, etc. » (Kantst. 4. B., p. 315, 22.)