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INTRODUCTION.


connaître, c’est-à-dire pour s’approprier à la fonction nécessaire de l’entendement humain, qui est de trouver le général auquel doit être ramené le particulier fourni par la perception, et le lien qui rattache le divers (qui est le général pour chaque espèce) à l’unité du principe ; on ne prescrit point par ce principe une loi à la nature, et l’observation ne nous en apprend rien (quoiqu’elle puisse le confirmer). Car ce n’est pas un principe du Jugement déterminant, mais du Jugement réfléchissant ; on n’a d’autre but que de pouvoir, quelle que soit la disposition de la nature dans ses lois générales, rechercher ses lois empiriques au moyen de ce principe et des maximes qui s’y fondent, comme d’une condition sans laquelle nous ne pouvons faire usage de notre entendement pour étendre notre expérience et acquérir de la connaissance.


VI

De l’union du sentiment de plaisir avec le Concept de la finalité de la nature.


La concordance de la nature, considérée dans la variété de ses lois particulières, avec le besoin que nous avons de lui trouver des principes universels doit être jugée comme contingente au regard de notre es-