Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/310

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
298
DU SENTIMENT DU BEAU ET DU SUBLIME.


veut que toute cette délicatesse, toute cette tendresse de sentiment n’ait toute sa force qu’au commencement ; dans la suite, l’habitude et les affaires domestiques l’émoussent insensiblement et la changent en cette amitié familière, où le grand art consiste à entendre encore quelque reste du premier sentiment, afin que l’indifférence et la satiété n’enlèvent pas tout le plaisir qu’on s’était promis en formant une telle union.





_______________