Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome IX, 1825.djvu/591

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nion, les funérailles, n’exigent aucune espèce de rétribution. Il est défendu à tout ecclésiastique de porter l’habit séculier : l’officier et le soldat, le marchand et l’artisan, tous les différens états ont leur costume particulier ; convient-il donc à un serviteur de l’Église de se parer, comme une femme, d’or et de pierres précieuses, de dentelles et de broderies ? Ce sont les prélats qui doivent nommer les abbés et les archimandrites, et le tzar sanctionne leur choix. Il est de nouveau défendu d’officier aux prêtres et aux diacres veufs ; aux moines et aux religieuses de vivre dans le monde ou réunis dans une même retraite.

11o. « Sans le consentement spécial du tzar, ni le métropolitain ni les évêques ne pourront changer leurs boyards, leurs intendans, pour les remplacer par d’autres pris dans les mêmes anciennes familles. »

12o. « Le clergé doit faire tous ses efforts pour abolir les usages du paganisme et autres absurdités : par exemple, lorsqu’un poursuivant et sa partie adverse se préparent à un duel judiciaire, on voit paraître des devins qui consultent les astres, tirent leur horoscope au moyen d’une certaine table d’Aristote, prédisent la victoire au plus heureux,