Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome IX, 1825.djvu/626

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with one accord fight with our common forces and do every and such other thing mentioned in this writing, as long as God shall lend us life, and that by the word and faith of a Prince. Given at our house of Hamptoncourt the XVIII daie of the moneth of May, in the XII yere of our reigne and in the yere of our Lord 1570 (la date en lettres). Du côté gauche se trouve la signature d’Élisabeth.

(45) Voyez Hakluit’s Navigations, p. 454, dans le mémoire de Jankinson.

(46) Voyez les Annales de Pskof, année 1570. « Les Allemands et les Lithuaniens envoyèrent près de Jean un allemand, magicien consommé, nommé Élisée, qu’il affectionna particulièrement et lequel mit un sort sur le tzar… Il faillit le détourner définitivement de sa croyance, éveilla dans son âme une haine contre les Russes et une prédilection pour les Allemands : car les infidèles avaient appris par leurs enchantemens qu’ils auraient totalement péri ; ce fut donc pour détourner leur perte qu’ils lui envoyèrent ce méchant magicien, sachant que les Russes sont passionnés pour la magie. Il insinua au tzar d’exterminer quantité de familles de boyards et de princes ; à la fin il l’amena jusqu’à vouloir se réfugier en Angleterre et à faire périr le reste de ses boyards. C’est pourquoi on ne le laissa pas accomplir ses desseins ; et l’on mit à mort Élisée lui-même (voyez plus bas), afin que l’Empire de Russie ne fût pas totalement dévasté. » Taube et Kruse écrivent : Da hat er (le tzar) durch Angebung eines verlauffenen schelmischen Doctors, mit Namen Eliseus Famelius, die Leute umzubringen angefangen. Au lieu de Famelius, il faut lire Bomelius, comme dans Hakluit (p. 520) Doctor Bomelius, a dutchman and physician to the Emperour.