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Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome X, 1826.djvu/269

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Des deux côtés on allégua, pour excuse, l’éloignement et les dangers de la route, les tempêtes et les neiges ; mais de part et d’autre on parvint à connaître par les anciens habitans de Kola et de Vargaw, la véritable ligne de démarcation entre la Norwège et la Laponie Novgorodienne ; on ordonna aux habitans de cesser leurs querelles et de faire librement et tranquillement le commerce, jusqu’à un nouveau traité par écrit entre le Tsar et le Roi. Fédor, par égard pour Christian, donna sa parole de délivrer quelques prisonniers faits par les Russes, lors de l’invasion des Danois, dans le district de Kolmogor, et en donna effectivement l’ordre aux commandans d’Astrakhan, de la forteresse de Térek et de Sibérie, où l’on exilait les prisonniers de guerre. En un mot le Danemarck rechercha de nouveau notre alliance, ne songeant plus à mettre d’entrâves au commerce maritime de la Russie avec l’Angleterre.

Ce commerce important manqua d’être interrompu par des mécontentemens mutuels de notre gouvernement et de celui d’Angleterre, Nous nous plaignions de la mauvaise