Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome X, 1826.djvu/422

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la maison de ceux de ses convives qui jouissaient de sa faveur.

(253) Margeret (p, 99, 105).

(254) Margeret (p. 29, 33, 40, 47, 52, 53). — La lettre suivante d’Henri IV à Fédor se trouve dans les archives du Collège des affaires étrangères : « Très-illustre et très-excellent Prince, notre cher et bon amy.… il y a un nommé Paul, citadin de la ville de Milan, qui vous sert en qualité de médecin il y a long-temps, lequel, estant fort âgé, désire passer dans ce Royaume pour y revoir ses parens et amys qui sont en notre Cour, et nous ont supplié très-humblement d’intercéder pour lui vers vous. Au moyen de quoi nous vous prions aussi le lui vouloir permettre. Et si en son lieu vous désirez un autre de cette profession, nous tiendrons la main de vous en envoyer un, de la doctrine et fidélité duquel vous aurez toute satisfaction. Comme en toutes autres occasions nous serons très-aise d’avoir moyen d’user de revanche et faire chose qui vous soit agréable et tournée à votre contentement. Priant Dieu, très-illustre et très-excellent Prince, notre très-cher et bon amy, qu’il vous ait en sa très-sainte et digne garde. Escript à Paris le 7e. jour d’avril 1695 ».

Votre bon amy, Henry.

Le docteur Paul vivait encore en 1600.

Le pasteur Bär écrit : « En 1600, Boris fit venir d’Allemagne des médecins et des apothicaires : des premiers, il y en eut six : 1o. Christophe Reitlinger de Hongrie, arrivé à Moscou avec l’ambassadeur d’Angleterre, très-