Basmanoff, entra-t-il en campagne qu’il rencontra Klopko, ennemi méprisable, mais féroce, qui, ayant réuni ses bandes, osa lui disputer la victoire près de Moscou. Ce combat, sans gloire, mais cruel et opiniâtre, se décida par la mort de Basmanoff : ses soldats le voyant tomber de cheval, se précipitèrent avec fureur sur les brigands et parvinrent enfin à dompter leur acharnement. Ils en détruisirent une grande partie et firent prisonnier leur Chef, épuisé par ses blessures ; scélérat, dont le courage extraordinaire était digne d’une meilleure cause et d’un plus honorable but.
Étonné de la hardiesse de ces bandes dangereuses, il paraît que Boris chercha les secrets instigateurs de Klopko, parmi des hommes plus marquans ; sachant que dans les rangs de ces misérables, se trouvaient des gens appartenans aux Seigneurs disgraciés et supposant que la haine pouvait les avoir armés contre le persécuteur des Romanoff, Boris nomma un tribunal, qui interrogea dans les tortures ceux dont on s’était emparé ; mais il paraît qu’ils ne firent aucun aveu que celui de leurs pro-