de la guerre, s’il persistait à le lui refuser. Ce fut vainement que les gens sensés, et particulièrement Mnichek et le Nonce du Pape, cherchèrent à lui démontrer que le Roi lui donnait le titre que les Souverains de Pologne avaient toujours accordé à ceux de Moscou, et que Sigismond ne pouvait pas changer cet usage, sans le consentement des États-Généraux. D’autres Polonais, avec non moins de raison, étaient d’avis que la république ne devait point se brouiller, pour un vain titre, avec un allié présomptueux, qui pouvait lui servir d’instrument pour soumettre les Suédois. Mais les Grands du Royaume ne voulurent pas entendre parler du nouveau titre, et le Voïévode de Posen, dit, en colère, à un officier Russe (295). « Dieu n’aime pas les orgueilleux, et votre invincible Tsar ne se maintiendra pas sur le Trône ». Cependant cette vive discussion ne mit point obstacle aux fiançailles.
Le premier novembre (296), l’illustre Ambassadeur du Tsar, Athanase Vlassieff, arriva à Cracovie, avec une nombreuse suite, et fut présenté à Sigismond. Il parla d’abord de