et IV, soutenus par leurs droits incontestables et une soumission sans bornes à leur volonté.
Une action moins importante, mais non moins inconsidérée, excita le mécontentement du Clergé séculier de Moscou. Le faux Dmitri chassa de leurs maisons tous les prêtres des quartiers d’Arbate et de Tchertol, pour y loger ses gardes du corps étrangers, dont la plupart demeurait dans la slabode allemande, trop éloignée du Kremlin. Les Pasteurs des âmes qui priaient publiquement Dieu dans les églises, pour le prétendu Dmitri, maudissaient secrètement en lui leur plus cruel ennemi, et ne le désignaient à leurs paroissiens, que comme un imposteur et un tyran odieux, qui persécutait l’Église et protégeait toutes les hérésies : car il avait non seulement permis, aux Jésuites de célébrer la messe latine au Kremlin, mais encore aux Pasteurs luthériens d’y prêcher, afin que ses gardes du corps n’eussent pas la peine d’aller jusqu’à la slabode allemande, pour faire leurs prières (310).
L’imposteur Pierre. À cette époque, l’apparition d’un nouvel imposteur nuisit également au faux Dmitri, dans l’opinion publique. Jaloux du succès et