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Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome XI, 1826.djvu/358

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avec celui des Souverains de la Lithuanie ? Jamais. Par ce mariage tu consolides l’union de deux Nations égales en forces et en vaillance, qui se ressemblent par leur langage et par leurs mœurs ; mais qui, jusqu’à présent, n’ont pas connu de paix réelle, et qui, par le spectacle de leur désunion, réjouissent les Infidèles. Maintenant, unies comme sœurs, elles sont prêtes à agir d’accord, pour soumettre l’odieux Croissant ; et ta gloire brillera, telle qu’un soleil resplendissant, dans les contrées septentrionales ». Les parens du Voïévode de Sendomir étaient suivis par les Ambassadeurs qui s’avançaient avec dignité. Le faux Dmitri étant sur son trône, Olesnitzky, après avoir salué le Tsar, remit la lettre de Sigismond à Athanase Vlassieff : celui ci, après en avoir lu l’adresse à voix basse, Brouille avec les Ambassadeurs. au faux Dmitri, la rendit aux Ambassadeurs, en leur disant, qu’elle était adressée à un certain prince Dmitri qu’il ne connaissait point ; que le monarque de Moscou était César, et que les Ambassadeurs de Pologne devaient reporter cette lettre à leur Souverain. Olesnitzky, étonné, reprit la lettre, et dit au faux