rède. — Dans les archives la lettre de Rodolphe à Boris, du 2 mai 1601.
(84) En 1600, Boris envoya un certain Bérendt-Hepper à Florence ; il partit d’Arkhangel et se rendit par mer en Hollande. Arrivé auprès du duc de Toscane, il lui dit que le Tsar désirait avoir des médecins et des artisans habiles.
(85) Dans les Aff. de la cour d’Autriche, 1604, on trouve : « Du moment, disent les Boyards, que notre Souverain monta sur le trône, il n’entretint aucune correspondance avec le Sultan, et il ne vint également aucun envoyé de ce dernier auprès du Tsar ». Par conséquent Pétréjus et le pasteur Bär disent à tort, qu’en 1602, il y eût un ambassadeur du Sultan à Moscou, avec des présens et des protestations d’amitié ; mais que le Tsar le congédia avec déshonneur, refusa les présens, et envoya au Sultan au lieu de fourrures, une peau de cochon avec un sac de drap d’or plein d’ordures. Le spirituel Boris n’était pas capable de se permettre de pareilles choses.
(86) V. Annales de Nikon, VIII, 40.
(87) V. Dans les archives, les affaires des Nogais, en 1601—1604.
Les Nogais étaient déjà divisés en trois hordes sous le régne de Vassili ; la dénomination Chidak, est sans doute la même que Cheidak, dont on fait mention dans les papiers des Nogais de 1604 ; et le prince que Herberstein nomme Koschoume, n’est-il pas Kazi ?
(88) V. Collection des actes de l’Empire, II, 153.
(89) V. Tome X de cet ouvrage.