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le fils d’Ivan ; que Schouisky répondit « que Dmitri avait su se soustraire au dessein criminel de Boris, que l’on avait assassiné à sa place le fils d’un prêtre, et que le vrai Dmitri s’approchait de Moscou avec une armée ». Les Ambassadeurs ne se seraient pas tus sur cette circonstance qui pouvait leur être utile, comme une preuve donnée par les Russes même pour croire au faux Dmitri. Ces ambassadeurs n’épargnaient pas Schouisky, malgré qu’Otrépieff fut déjà Tsar. Lors de la réunion du peuple, Schouisky se trouva au Kremlin avec le Patriarche et d’autres Boyards auprès du Tsar.

(239) V. Annales de Nikon. — Margeret, 124. et Bär.

(240) V. Les lettres du faux Dmitri aux Russes, du 11 juin. — La collection des Actes de l’Empire, 200.

(241) V. Job dans sa lettre au peuple, lors de l’avénement au trône de Schouisky. — Annales de Nikon, 68.

(242) V. Annales de Nikon. — Bär. — The Russian Impostor. — Chronique de Rostof.

(243) Pétréjus a vu de ses propres yeux les traces de l’assassinat sur leurs corps. — V. la Chronique, 314. — Notices sur Boris Godounoff et le Moine défroqué. — Bär. — Chronique de Morosoff.

(244) Ce fait est rapporté dans une des Chronographies, et avec plus de détails encore.

(245) V. Annales de Nikon. — Morosoff dit dans sa Chronique, que le cadavre de Godounoff fut maltraité ; mais tous les autres récits n’en font pas mention.

(246) V. Les réponses des ambassadeurs Lithuaniens.

(247) V. plus haut sur la trahison des Voïévodes de