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Page:Karamsin - Histoire de l'empire de Russie, Tome XI, 1826.djvu/91

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mahométan, c’est-à-dire, d’éguiser son glaive contre son père et contre les Chrétiens. Il y envoya également son petit fils, lorsqu’il eut appris l’intention du Tsar de lui donner la main de sa fille, parce qu’il craignit que Teïmourasse ne reçut la Géorgie pour dot de la Princesse ; mais notre grand Monarque pouvait-il consentir à se séparer de sa fille, pour le misérable trône de Zagem, lorsqu’il avait chez lui de grandes principautés à donner en apanage à son gendre bien-aimé ? Alexandre est tombé parce qu’il ne fut pas loyal avec la Russie, et qu’il ne méritait pas sa puissante protection ». Quarante streletz de Moscou avaient sauvé Zagem : Tatistcheff s’engagea à envoyer immédiatement dans le Carthuel, cent cinquante des plus braves guerriers de la forteresse de Tersk, comme une avant-garde, pour veiller à la sûreté du gendre futur de Boris, et Georges, en remplissant toutes les cérémonies d’usage, se reconnut tributaire de la Russie. Désirant alors d’autant plus une alliance avec le Tsar, il présenta à Tatistcheff, les deux jeunes futurs, en lui disant : « Je me