Page:Kardec - Le livre des esprits, 2è édition, 1860.djvu/139

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Ce sont des Esprits sympathiques attirés par la similitude de leurs penchants. »

208. L’Esprit des parents est-il sans influence sur celui de l’enfant après sa naissance ?

« Il en a une très grande ; comme nous l’avons dit, les Esprits doivent concourir au progrès les uns des autres. Eh bien ! L’Esprit des parents a pour mission de développer celui de leurs enfants par l’éducation ; c’est pour lui une tâche : s’il y faillit, il est coupable. »

209. Pourquoi des parents bons et vertueux donnent-ils naissance à des enfants d’une nature perverse ? Autrement dit, pourquoi les bonnes qualités des parents n’attirent-elles pas toujours, par sympathie, un bon Esprit pour animer leur enfant ?

« Un mauvais Esprit peut demander de bons parents, dans l’espérance que leurs conseils le dirigeront dans une voie meilleure, et souvent Dieu le leur confie. »

210. Les parents peuvent-ils, par leurs pensées et leurs prières, attirer dans le corps de l’enfant un bon Esprit plutôt qu’un Esprit inférieur ?

« Non, mais ils peuvent améliorer l’Esprit de l’enfant qu’ils ont fait naître et qui leur est confié : c’est leur devoir ; de mauvais enfants sont une épreuve pour les parents. »

211. D’où vient la similitude de caractère qui existe souvent entre deux frères, surtout chez les jumeaux ?

« Esprits sympathiques qui se rapprochent par la similitude de leurs sentiments et qui sont heureux d’être ensemble. »

212. Dans les enfants dont les corps sont soudés et qui ont certains organes communs, y a-t-il deux Esprits, autrement dit deux âmes ?

« Oui, mais leur similitude n’en fait souvent qu’un à vos yeux. »