des deux Esprits qui se cherchent à travers la foule. »
― Ne serait-il pas plus agréable pour eux de se reconnaître ?
« Pas toujours ; le souvenir des existences passées aurait des inconvénients plus grands que vous ne croyez. Après la mort, ils se reconnaîtront, ils sauront le temps qu’ils ont passé ensemble. » (392).
387. La sympathie a-t-elle toujours pour principe une connaissance antérieure ?
« Non ; deux Esprits qui se conviennent se recherchent naturellement sans qu’ils se soient connus comme hommes. »
388. Les rencontres que l’on fait quelquefois de certaines personnes et que l’on attribue au hasard, ne seraient-elles pas l’effet d’une sorte de rapports sympathiques ?
« Il y a entre les êtres pensants des liens que vous ne connaissez pas encore. Le magnétisme est le pilote de cette science que vous comprendrez mieux plus tard. »
389. D’où vient la répulsion instinctive que l’on éprouve pour certaines personnes à la première vue ?
« Esprits antipathiques qui se devinent et se reconnaissent sans se parler. »
390. L’antipathie instinctive est-elle toujours un signe de mauvaise nature ?
« Deux Esprits ne sont pas nécessairement mauvais, parce qu’ils ne sont pas sympathiques ; l’antipathie peut naître d’un manque de similitude dans la pensée ; mais à mesure qu’ils s’élèvent, les nuances s’effacent et l’antipathie disparaît. »
391. L’antipathie de deux personnes naît-elle en premier lieu chez celle dont l’Esprit est le plus mauvais ou le meilleur ?