s’amusant de tout, et riant à la moindre billevesée. Dans une de ces journées de gaieté nerveuse elle mit en vers, — en compagnie de plusieurs de ses amis, — l’enquête judiciaire faite, en sa qualité de maire, par Dudevant à propos de la découverte d’un cadavre dans un puits. Ces vers sont intitulés : Complainte sur la mort de François Luneau, dit Michaud. C’est une plaisanterie assez lourde écrite dans une langue burlesque, mi-patois, mi-style judiciaire. Elle fut imprimée à la Châtre et offre l’aspect d’une simple petite brochure. Au-dessus de la première ligne on lit : Air du maréchal de Saxe. Encore en 1833, Musset, lui aussi, avait écrit une complainte sur le même : Air du Maréchal de Saxe. C’étaient des vers satiriques et burlesques, racontant le duel tragi-comique de Planche et de Capo de Feuillide. Nous trouvons que les titres détaillés de ces deux Complaintes, que nous reproduisons en regard, sont assez éloquents pour n’être accompagnés d’aucun commentaire :
COMPLAINTE | COMPLAINTE |
Historique et véritable |
Sur la mort |
Sur ce même « air du Maréchal de Saxe » Musset avait