Page:Karenin - George Sand sa vie et ses oeuvres T3.djvu/14

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Viardot et M. Gustave Karpélès qui nous communiquèrent des documents et des souvenirs personnels et nous permirent de publier des lettres précieuses pour notre travail. Et combien d’autres amis de George Sand encore qui ne verront pas sa biographie achevée.

C’est avec d’autant plus de reconnaissance que nous traçons ici le nom de M. Henri Amie qui nous prêta aide pour cette seconde partie de notre travail, tout comme pour la première, qui nous sacrifia son temps, qui oublia ses propres œuvres, son travail et ses loisirs pour revoir notre ouvrage, manuscrit et épreuves. Nous n’avons pas la présomption d’attribuer une aide aussi généreuse aux mérites de notre livre, nous savons que la piété seule pour la mémoire de George Sand et de Mme Maurice Sand inspira M. Amie lorsqu’il nous prêta ce secours confraternel, mais nous lui en sommes quand même profondément reconnaissant et nous l’en remercions du meilleur de notre cœur. Nous remercions également et bien chaudement M. Ladislas Mickiewicz qui nous permit de publier les lettres inédites de son illustre père, M. Maurice Tourneux qui nous sacrifia des heures et des jours de son temps si précieux, et Mme Marie Ozenne pour tout ce qu’elle a fait pour notre livre. Nous renouvelons enfin nos remerciements à toutes les personnes que nous avions déjà nommées dans notre premier volume.




Nous reprenons le fil de notre récit juste au point où nous l’avons laissé à la fin de notre deuxième volume, et nous abordons dans la vie de George Sand une période éminemment intéressante.

Les dix années, 1838-1848, passées en un commerce ininterrompu avec une individualité aussi exceptionnelle, aussi géniale que Chopin et dans l’intimité de Pierre Leroux, dix années de plus en plus remplies de rencontres et de relations avec les