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Page:Keats - Poèmes et Poésies, trad. Gallimard, 1910.djvu/16

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POÈMES ET POÉSIES

Virgile et à s’enivrer d’Homère, lorsqu’un ami lui avait prêté la traduction du vieux Chapman. A cette époque (1816) Lord Elgin rapportait à Londres les métopes du Parthénon ; immédiatement les plus grands sculpteurs anglais, Flaxman, Nollekens et Chantrey s’imprégnaient de la tradition grecque. Très impressionné lui-même, il écrit aussitôt :

Ainsi causent une vertigineuse souffrance ces merveilles. Dans lesquelles on trouve mélangée la grandeur grecque avec la rude.

Destruction du vieux temps 1....

Ce fut donc tout d’abord la grâce idéale de la Beauté hellénique ([ui s’empara de sa jeune âme bien disposée à subir une pareille invasion. Presque simultanément, certains savoureux poètes de l’Italie, de la France cl de l’Angleterre, l’Arioste et le Dante 2, Ronsard 3, Chaucer, Drayton et Fletcher 4, Spenser 5, Shakespeare 6, Milton 7, Cole-

1 - Sur les marbres d’Elgin. Sonnet. Page 87.

2 - Après une lecture do l’Épisode de Paolo et Francesca, Sonnet. Page164.

D’après Ronsard. Fragment d’un sonnet, l'age 123

4 - Le premier a écrit : « L’homme dans la lune » et le second « Le berger fidèle », deux poèmes que Keats avait étudié» de près avant de commencer Endymion.

5 - Imitation du Spenser. Page 53. Sonnet à Spenser. Page 53.

6 - Avant do relire le roi Lear. Sonnet. Page 100.

7 - Dans Hypérion Keats a réussi à s’assimiler le stylo de l’auteur du Paradis perdu.3