Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/136

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 112 )

puissance et celui de la nature l’emportèrent ; il se laissa guider. Sa mère, inquiète et troublée, reçut de lui le serment de ne l’abandonner jamais, et du moins, pouvant espérer que les mains d’un fils fermeraient sa paupière, ses regrets furent désormais l’unique source d’une langueur qui semblait devoir consumer sa vie.

Quelques jours après, lorsqu’elle commençait à se lever, et à prendre quelque part à ce qui se passait autour d’elle, le ministre, qui la visitait quelquefois sans la connaître, mais par estime pour ses