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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/208

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ple, élever les enfants. Vous devriez, en ami, lui conseiller ce parti. — Je ne donne à mistris Belmour, Madame, que les conseils qu’elle me demande, et je ne suis pas de ces amis tyranniques qui veulent diriger l’intérieur des familles. Une maison est un sanctuaire dont il n’est pas même permis à l’amitié de lever le voile ; celui qui ose s’y introduire dans ce dessein n’est qu’un perfide, qui vient détruire les fondements du bonheur domestique pour s’élever sur ses ruines. — Vous pourriez du moins la détourner du projet im-