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reconduire chez elle. Celui-ci ne pouvait s’y refuser ; il obéit, mais sans pouvoir tout à fait dissimuler sa contrainte. « Il est fâcheux, lui dit-elle, de quitter même un instant un objet aimé. — J’avoue, Madame, que j’abandonne ma mère le plus rarement possible. — Est-ce toujours votre mère qui vous retient chez vous ? — Dans ce moment surtout où elle est malade. — Votre Caroline a bien sa part dans l’attrait qui vous porte à chérir votre solitude ! — Cette jeune personne a pour ma mère des soins si tendres, si constants ! — Vous éludez mes questions ;