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commit une faute en apparence ; quelques auteurs l’ont jugé ainsi ; mais d’autres ont dû voir, dans sa conduite, une sagacité extrême. Sans doute, il n’aurait pas laissé à un autre prince que Charles II, la liberté de pénétrer en Angleterre ; il ne craignit pas de lui en ouvrir l’entrée, par un mouvement dont il avait bien calculé les suites. Charles II avait raison d’attendre dans son camp que la misère forçât son ennemi à se retirer lui-même ; il pouvait penser qu’en tombant sur des troupes épuisées par le manque de vivres, elles