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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/284

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s’éloignait d’elle, son active imagination lui présentait mille dangers parmi lesquels il y en avait beaucoup d’imaginaires ; et alors Caroline redoublait d’efforts pour se vaincre elle-même, et distraire sa mère adoptive des soucis dont elle se sentait accablée. Elle prévint adroitement son esprit sur la prochaine arrivée de Crumwell, et la détermina sans peine à feindre une maladie plus forte qu’à l’ordinaire, et observer une retraite plus absolue : elles convinrent ensemble d’en imposer même à cet égard à la jeune Amélia. Il était temps de