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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/302

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quelques hardes de première nécessité. Que les heures sont longues dans l’attente d’un événement que l’on redoute ! Caroline était absorbée dans des pensées effrayantes quand une petite pierre jetée contre sa fenêtre, l’avertir que l’heure avait sonné. » Allons, il faut partir, se dit-elle, et elle ouvrit. » L’échelle, lancée d’une main sûre, tombe à ses pieds ; elle l’attache à la fenêtre, descend toute tremblante, et se confie seule à la foi d’un inconnu. Cet homme la prend dans ses bras pour lui faire traverser les ronces et les brous-