Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/318

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 294 )

qu’on fit hier signer au général, à qui l’on a fait croire qu’il importait de s’assurer de sa personne. Ces misérables avaient en outre celui de se rendre maîtres, de quelque manière que ce fût, de toute personne qui oserait s’opposer à son enlèvement. J’ai heureusement su qu’on devait placer au dehors une sentinelle, et j’ai pu diriger le choix sur un homme dévoué à un officier de mes parents. Nous avons pris des mesures qui nous ont parfaitement réussi. Caroline est libre ; et je lui ai choisi un asile où elle sera aussi honorablement qu’elle était