Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/320

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 296 )

— Elle l’avait rencontré dans le bois, se promenant avec moi ; il l’avait reconnue, l’ayant vue déjà chez un nommé M. Melvil, et il a témoigné beaucoup d’ardeur à la sauver du péril. Lui-même a veillé à son départ, l’a reçue au bas de sa fenêtre, et l’a conduite au lieu où elle a trouvé des chevaux : là il l’a quittée et il est revenu au quartier général avec assez de bonheur pour que nul ne soupçonnât sa sortie. — Chère Caroline, s’écria mistriss Belmour ; et où ira-t-elle, sans amis, sans argent… ? — N’ayez à cet égard nulle inquiétude, dit modestement