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Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/58

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et de bienfaiteur, était sans cesse dans sa bouche, et le sien était encore inconnu. Enfin mistriss Belmour osa lui demander si elle ne désirerait pas qu’on informât ses parents de son séjour. — Des parents, je ne m’en connais pas. — Quoi, vous n’en avez plus ? les fureurs des partis… M. Melvil est le seul qui se soit jamais intéressé à mon sort : je l’ai perdu, je suis seule au monde. — Quel est votre nom ? — Caroline. — Que désirez-vous actuellement ? — Hélas ! Madame, un asile et du travail. — Ce souhait vous honore, il est digne d’une